mardi 3 novembre 2009

Allo la Terre, ici Utérus !

article de la chornique technico-obstetrico-spatiale

"Allo Utérus, on vous reçoit 5 sur 5."

Nous avons récemment installé sur notre chère Clarisse un récepteur parabolique de premier choix, modèle "bedon 2010" avec, bien entendu, l'option "ultra-sons". Quelle ne fut pas notre joie de le voir se mettre à fonctionner il y a quelques jours !
Dans un premier temps les messages en provenance d'Utérus n'étaient pas très clairs:

Mais nous avons appris à régler le récepteur et les messages se sont clarifiés:

Évidemment, pour les comprendre, il faut savoir parler l'Utérien... (et non pas Calviniste !). En voici une fidèle traduction:

Cher habitants de la planète Terre,
Profitez ! Savourez chaque instant de votre misérable vie tant qu'il en est encore temps !
Car la fin de votre tranquillité est proche !
Notre envoyé a été annoncé ! TREMBLEZ !
Il se chargera de combler vos moindres temps morts ! Il hachera vos nuits en tous petits morceaux ! Plus de pause lecture ! plus de serie TV du dimanche soir !
Son acolyte "Super-Madeleine" se chargera de remplir les rares moments de calme que vous pensiez vous être réservés !

Bref, la fin du monde...
Bon, il en faut un peu plus pour nous intimider. Et pour l'instant, nous ne prenons pas ces menaces au sérieux, forts de l'expérience du précédent envoyé d'Utérus, qui s'est révélé être un doux agneau silencieux, qu'on amadoue facilement avec de la nourriture et qui ne sait même pas lire un livre à l'endroit :


Atterrissage prévu fin Avril 2010...

dimanche 13 septembre 2009

Un condensé de la trève estivale

Chers lecteurs,

Un grand pardon à vous pour la pause prolongée que nous vous avons imposée. Vous êtes restés trop longtemps sans nouvelles et il est clair que, nous sachant entrainés dans la spirale infernale de la crise économique, vous nous avez surement imaginés bravant les ouragans, combattant les requins, luttant contre des nuées de criquets cannibales, ou bien cultivant nos propres légumes près d'une cabane sous l'autoroute, que sais-je encore !?

Rassurez-vous, la petite famille va bien et s'est même plutôt bonifiée durant ces quelques mois de silence...

Je parle bien sûr pour la composante bas-âge de notre pyramide familiale:

Oh mon dieu - vous exclamez-vous - que de changements ! Qu'a-t-il donc bien pu se passer ?

Répondons à vos interrogations, mais restons brefs, (car il n'y a pas que ça à faire quand même...) et passons les mois en revue:

Juin fut le mois des visites. Après Charlotte puis Guillaume et sa soeur, nous avons reçu ma soeur Claire et sa copine Camille, ainsi que François. Un bon bol d'air dans une ambiance malgré tout très bosseuse, puisque Juin correspond aussi au retour de Clarisse dans "mon tout":

- Parait-il que mon premier porte chance si on le touche...
- Mon deuxième mesure par l'unité la même quantité que 10 quintaux;
- Mon troisième est un magistrat romain parvenu au sommet;
- Mon quatrième est le son que produit un verre plutôt vide lorsqu'on le sonne;
- Mon cinquième est un ensemble de choses formant un tout.

Juillet a été un mois très rapide et assez pluvieux. La visite du frère de Clarisse nous a permis de tenir jusqu'aux premiers jours de nos vacances (les premières depuis le nouvel an !), en Aout.
C'est aussi en Juillet que Madeleine a fait ses vrai premiers pas. (A 16 mois, il était plus que temps...) Elle n'a cessé de galoper depuis, un vrai petit faon.

En aout, j'ai pu mettre à l'épreuve mon horloge interne en faisant un aller-retour New-York-Beyrouth et un aller New-York-Montélimar en l'espace d'une semaine. Les mécanismes ont tenu bon et nous avons pu profiter avec Madeleine d'une semaine bien reposante à Champ-de-Lin, lieudit de la maison de mes parents. Elle a pu y décourvir les joies de la piscine:

Celles de la dinette

et celles de la table française !


Les joies de faire à dada sur sa grand-mère:

Les joies de la randonnée sur le dos de papa:

et enfin, les joies de partager les jouets avec son cousin... (mais, alors, avec plaisir !)


Notez que nous avions lâchement abandonné Clarisse qui, soumise au régime des vacances américaines (c'est-à-dire qu'elle en a peu), nous a rejoints le week-end d'après pour une maigrelette semaine de vacances.

Au cours de laquelle nous avons mis le cap sur la Normandie pour assister au mariage de Clémence et Jean-Philippe. Notre ancre fut proprement jetée et a du toucher le fond à proximité d'une caisse de champagne, parce que je ne me souviens plus bien de ce qu'il s'est passé après...

Ah ! si ! Ils se marièrent car ils avaient déjà beaucoup d'enfants:

ah oui ! et aussi Madeleine était ravie de porter sa robe (qui est fort belle, d'ailleurs) :

Et Septembre est malheureusement arrivé trop vite, avec le retour à New-York.
Nous avons quand même profité des derniers jours de beau temps (à New-York, l'été s'arrête d'un coup à partir du "labor day", leur 1er mai à eux, férié également) pour aller visiter Washington ! Nous sommes allés serrer la papate à Barack, et s'enquérir de la santé de son chien présidentiel (le nombre et la couleur des crottes sur la pelouse de la maison blanche semble indiquer que tout va bien de ce côté-là...).



Notez que Madeleine a failli se faire enrôler de force dans la police du Capitole ! Il s'en est fallu de peu :
A bientôt pour de nouvelles aventures en photo, et (j'espère !) des vidéos passionnantes.

dimanche 17 mai 2009

La petite Madelon dans la prairie

Cher Public,

Il est temps de rendre à César ce qui appartient à César: non, Mathieu n'est pas le seul derrière le blog et ses jeux de mots douteux (même si, je dois avouer qu'il en a trouvé de bons...). La femme libérée qui est en moi se rebelle après tant de messages qui en substance disaient: "Comme Mathieu a de l'humour!" (ha ha ha, vous vous reconnaissez, et rougissez ! Allez en paix, je vous embrasse quand même)

Mais passons outre les querelles d'auteurs, ce qui nous importe aujourd'hui, ce sont bien entendu les progrès de notre Madeleine familiale mais internationale. Et de ce côté, permettez-moi de vous dire que vous n'allez pas être déçus.

Plutôt que de vous imposer un bilan chiffré un peu fastidieux quoiqu'exhaustif, de type:
+ 3 dents (=7 dents sorties, au passage)
- 2 doigts coincés dans les portes et les tiroirs
= quand on pèse avec la couche, on dépasse le quintal (elle me pardonnera, d'ici à ce qu'elle atteigne l'âge d'en rire)
Je dis donc, n'allons pas plus loin dans cette direction, mais regardons en image la trombine toujours aussi rigolote de notre petite américaine d'un autre temps:


Madeleine-Laura Ingalls dans le sac à bébé paternel, sur une plage du New Jersey



La même, avec sa star de Maman dans la rue


Laura-Madeleine Ingalls toujours, mais cette fois-ci au restaurant, et dans la jolie tenue offerte par Nona et GrandPa-mies (NDLR: tenue au passage fort bien assortie au chapeau)



Dommage que le style des parents détonne, on aurait sinon sans doute pu lancer une mode, tant les gens s'arrêtent dans la rue pour admirer le bébé et son chapeau. Mais question chapeau, je fais profil bas aujourd'hui, car je vais passer les journées de demain et de mercredi à me promener en "cap and gown", pour la cérémonie de remise de diplôme (photos à venir, mais je vous préviens, ça dépasse les limites du ridicule autorisé).

Continuons notre revue des progrès, cette fois-ci de manière plus dynamique. Car j'ai réussi à maintenir le suspens jusqu'ici, mais la grande nouvelle, c'est que Madeleine fait du quatre-pattes. Pas encore de marche à l'horizon, mais Mathieu et moi restons optimistes (faut bien...) et parions sur un bon 15 mois. Cela te laisse encore 2 mois, Madeleine, dépêche-toi!

Quelques photos en vrac pour imaginer les galipettes de la choupette:







Et ce que vous attendez tous, la preuve en vidéo (NDLR: ce avec quoi elle s'amuse est une boîte de bonbons, la pauvrette - et dire qu'elle a été très gâtée pour son anniversaire...). Un conseil aussi, si vous êtes au bureau, coupez le son!



Enfin, un état des courses entre tous ceux qui dès la naissance de Madeleine ont reconnu en elle le prolongement de sa propre famille, l'avantage est pour le moment au côté Jeantet-Pamiès. La preuve en image:




Madeleine visse et dévisse, et elle est très minutieuse dans ce qu'elle fait.

Madeleine et son Papa en train de gloutonner une fraise (et oui, on prend l'intelligence Pamies, mais y'a pas le choix, on prend le reste aussi!)


Mais assez parlé de nous, le grand évènement de ce mois a été la visite de Grand-Père et Grand-Mère. Outre notre plaisir de les voir, nous avons passé aussi de très bons moments car le temps a été de la partie.


C'est la campagne en plein Manhattan.


En attendant notre prochain article, nous vous souhaitons, cher public, tout plein de bonnes choses.

C M M

dimanche 29 mars 2009

Indice: c'est une maison bleue

Et hop un petit billet pour vous raconter notre week-end en ... (la réponse en musique)



Et oui, la Californie se dore près de la mer [...], mais cette fois ci elle l'a fait sans nous !
Il y de cela 1 mois maintenant, nous nous sommes débarrassés de Madeleine (sa nounou s'est occupée d'elle pendant 4 jours), avons préparé shorts, débardeurs et sandalettes avant de nous envoler vers San Francisco pour un week-end prolongé qui s'annonçait radieux. D'autant plus radieux que le temps était maussade dans le New Jersey.
Une saleté de papillon a probablement du "voleter gaiement de fleur en fleur" quelque-part du côté de Bali, puisque les éléments n'ont pas été si sympas avec nous finalement. Sans aller jusqu'à la tornade de l'effet papillon, on dira que nous n'avons pas été arrosés que de rayons de soleil, et que quelques gouttes malintentionnées ont fini par tremper nos vêtements et la campagne environnante.

Et nous comprîmes alors pourquoi elle était si belle à cette époque de l'année: des vallées, des montagnes, des collines, partout, couvertes d'une végétation luxuriante au "vert alimentaire", selon l'expression chère à Clarisse. Bioutifoule !

Nous avons été accueillis comme des princes par Antoine (un copain de Clarisse en PhD à Stanford): pick-up à l'aéroport en décapotable s'il vous plait, et visite guidée de certains quartiers de SF le lendemain. Nous avons par exemple descendu en voiture la fameuse "Lombard Street", tellement inclinée qu'il a fallu la tracer en "lacets" pour gravir la colline.


Le soir même, nous avons été généreusement invités à diner chez des amis d'Antoine. Le diner était très bon, et nous avons pu rencontrer foule de gens intéressants. Pour éliminer les calories en trop, une randonnée dans les montagnes environnantes avait déjà été prévue pour le lendemain. Deux ou trois tempêtes plus loin, nous avons pu tranquillement rando-discuter au milieu d'une forêt d'impressionnants séquoias (les fameux).
Après un brunch bien mérité, nous sommes allés visiter le campus de Stanford (un petit bout, car il est en réalité gigantesque). Comme vous pouvez le constater, c'est beau, c'est net, c'est propre, c'est grand, c'est colonial.




Vous vous en doutez, nous ne pouvions pas séjourner en Californie sans aller gouter quelques breuvages alcoolisés! Bref passage sur le Golden Gate bridge, et nous voilà donc partis vers la route des vins. En bons français, nous avons choisi de visiter la vallée la plus rustique: la Sonoma Valley. Napa Valley est plus connue, mais parait-il plus "industrielle" dans sa façon de vendre et de faire découvrir le vin.


Comme le montre la photo, le temps ne nous a pas permis de prendre moultes photos. Nous avons du nous consoler en achetant quelques bouteilles sur place, du saucisson et du fromage... bref le vrai savoir vivre à la Française!

Le dernier jour a été l'occasion pour nous de re-découvrir San Francisco à pied.
San Francisco ? Ou bien était-ce Paris ?

Ou alors Pékin ?

Bref, nous étions un peu perdus... Heureusement, une chose reste sûre:
"Jesus nous Aime !"
Retrouvez le reste de nos photos en ligne...

dimanche 1 mars 2009

Des nouvelles du front...

Alors que l'aigle américain se retrouve piégé dans ses montages financiers foireux et a bien du mal à vendre ses gros pick-up polluants... Alors que le coq français s'étouffe avec son roquefort et ses accras de morue ultramarins... Notre petit oiseau à nous, lui, est définitivement sur la voie du progrès !
Nous vous avions annoncé, sans preuve, qu'elle avait appris à prendre son biberon toute seule (grande libération pour nous). Corrigeons donc cet oubli en image :

Ne vous laissez pas abuser par son air angélique, Madeleine ressemble plus à une lionne affamée lorsqu'il s'agit de manger. Il ne lui faut que quelques minutes pour vider sa bouteille jusqu'à la dernière goutte. Les (délicieuses) petites purées que nous mettons plusieurs heures à lui préparer (avec amour) sont engloutties sans considération en quelques bouchées... Et malheur à nous si nous tardons à enfourner une des cuillerées ! S'en suit une reprimande orale tonitruante.

Bref, nous serions à deux doigts de l'abandonner dans la rue, si ... (mais non, je plaisante) elle ne nous donnait pas beaucoup de bonheur par ailleurs.

Apprenez, par exemple, qu'elle sait maintenant se retourner toute seule. Bon d'accord, à 10 mois, on frôle l'humiliation, mais peu nous importe !

L'influence positive de sa "nanny" et des ses petits camarades ne fait pas que la dynamiser au sol, car Madeleine a également appris à frapper des mains, en rythme s'il vous plait !


Le claquement de main est souvent accompagné d'un hochement de tête façon "hip-hop" et de vociférations, plus ou moins fidèles reproductions des paroles de la chanson que chante sa mère.


Pour finir avec les progrès de Madeleine, nous ne pouvons pas rester sans mentionner les deux adorables petites dents supplémentaires qui traversent actuellement sa gencive (non sans une certaine douleur, d'ailleurs)


En vrac, voici quelques photos en gros plan.











Besos a todos.