mardi 9 février 2010

WARNING! Risque d'avalanche... de photos




Bonjour à tous, amis lecteurs!

Et comme nous ne sommes pas très assidus, je suis bien obligée de vous souhaiter par la même occasion une bonne année...

Je vous ai promis des photos, mais j'ai bien peur d'avoir un peu menti sur la marchandise pour appâter le poisson. Parce que je vais en réalité commencer par des nouvelles:

Dernière ligne droite dans notre vie d'expatriés. Le retour approche en effet à grands pas, et tout s'organise peu à peu. Nous serons locataires d'un appartement à Asnières-sur-seine, juste à côté de la gare de Bécon-les-Bruyères à partir du 15 mars. Pour ma part, j'arriverai définitivement à Paris le 16 mars (gros bidon oblige), et nous installerai tant bien que mal jusqu'à l'arrivée de Madeleine, que son père amènera lors d'un voyage express le 1er avril (qui a dit que les cloches de Pâques venaient de Rome? Pas de blague!). Enfin, Mathieu posera définitivement les valises mi-avril, après avoir fini de vider l'appartement de Linden.

Inutile de vous préciser que l'organisation de tout cela a prématurément blanchi nos brunes chevelures...

Côté boulot, il y a du nouveau aussi. A partir de début mai, Mathieu continuera l'aventure Zodiac, à Caudebec-les-Elbeuf, en tant que Responsable R&T (Recherche et Technologie je crois bien) et calcul, dans une usine qui produit des élastomères. Je sais, tout cela est peu obscur, je vous invite donc à lui en parler directement. En tout cas, il est drôlement content.

Pour ma part, le boulot va être mis en veilleuse ces prochains mois. Je prends en effet à partir de maintenant un mois de congé sans solde vis-à-vis du BCG, puis enchaînerai sur un congé maternité - retour au turbin prévu pour fin juillet.

Quant aux choupettes, elles ont l'air de se porter tout comme il faut. Juniorette n°2 me semble très tonique, je ne sais d'ailleurs pas comment elle a pu se procurer des gants de boxe là où elle est. Faudra que je surveille un peu plus son père... Atterrissage prévu officiellement le 6 mai, ou une semaine/10 jours avant selon les échographies. Feu vert de notre part à partir de mi-avril, mais pas avant....

Madelon va bien et s'éveille de jour en jour malgré une petite tendance à l'angoisse ces derniers temps (on s'attend au pire pour les prochains mois...). Elle fait de gros progrès côté langage et mélange parfaitement les deux langues à sa disposition. Retranscription d'extraits de la vie quotidienne:





(Avec un téléphone, réel ou fictif, contre l'oreille):
- Allo?... Oui?... How'a you? Bien!

(En montrant d'un doigt très assuré ce qu'elle veut sur la table)
- Maman! Maaaaa-man! Kikiiiiii! (n'allez pas mal comprendre, cela veut bien dire: "cookie")....
- Tu veux un gâteau Madeleine?
- Yeah!... Meeeee-'ci!



Mais, après tout, je lui laisse réellement la parole, elle vous racontera sa vie bien mieux que moi:

Le grand évènement du week-end a été l'arrivée de la neige. Rien à voir avec ce qui est tombé dans le sud du New Jersey ou à Philadelphie et Washington, mais suffisamment pour aller découvrir les sensations particulières de la bataille de neige.
(Elle cause bien, ma fille, hein? ;-)








A propos, vous ai-je déjà dit que mon Papa est le plus fort du monde?

D'abord, c'est le plus drôle, il ne perd pas une occasion de faire une blague originale et inventive :




Il s'est aussi mis en tête de m'initier au combat politique. Je n'y comprends pas grand chose, mais tant qu'il faut crier des slogans en ayant l'air convaincu, je suis partante. (Sur la photo à côté en préparation d'une manifestation des Black Panthers) :



Dans la même veine, il m'a fait adopter la coiffure de Bernard Thibault, "pour que tu te sentes personnellement concernée par la lutte des classes" dit-il. Moi, je suis pas contre le côté un peu rétro, ça me donne un style... surtout quand il me fait goûter ses champignons qui font voir des éléphants roses.




Mais mon Papa, là où je l'aime par-dessus tout, c'est lorsqu'il me prépare de la choucroute avec plein de patates, de la bonne charcuterie polonaise, et du chou. Bon, c'est vrai qu'après, on en mange pendant une semaine et Maman en a marre et se plaint des problèmes de digestion de Papa. Mais moi, cela ne me dérange pas, parce que j'adore ça (surtout la charcuterie...).




Bref, mon Papa, il me fait voir la vie en rose... Et ça se voit, pas vrai?





Allez, je me dépêche de publier avant que Mathieu ne mette son veto!
De bonnes grosses bises à tous.

lundi 30 novembre 2009

CHI-CA-GO !



Bravo à Jean-Pierre Liégeois, notre lecteur du Var, qui a été le premier à trouver toutes les solutions des charades à tiroirs.
Il me suggère tout de même de préciser à l'avenir que la solution ne se trouve pas dans son tiroir à chaussettes, car il s'est coincé les doigts dedans en cherchant.
D'accord, Jean-Pierre...

Mais revenons à nos moutons de l'Illinois. Chicago est une ville merveilleuse. Et nous ne savons pas bien pourquoi Clarisse et moi sommes revenus avec une si bonne impression, parce que le climat de Chicago n'est pas vraiment agréable, voire même à la limite du tolérable.

"Windy City" ! qu'on l'appelle dans le coin. La ville venteuse. Pour preuve, tout mes collègues m'ont demandé s'il y avait eu du vent. Sans surprise, je leur ai répondu "oh que oui". Du coup, les températures raisonnables (qq degrés C) et le ciel sans nuages de ce week-end n'ont pas empêché la solidification progressive de nos lobes d'oreilles et de notre bout du nez. (pirouette-cacahouète). Pour éviter leur douloureuse chute, nous avons du nous couvrir convenablement:


Et, pour que la morve ne coule pas trop, nous avons parcouru la ville le nez en l'air, ce qui tombe assez bien puisque c'est une ville "verticale" comme tant d'autres aux USA. (c'est dire si la nature fait bien les choses !)





Autre atout de Chicago: le Lac Michigan !
Nous avons encore une fois risqué nos bouts du nez et nos oreilles pour profiter d'une merveilleuse petite balade sur le bord du lac, le matin du vendredi noir (black friday, jour des soldes aux US, les magasins ouvrent de 4 heures du matin à minuit, et croyez-moi il y a du monde dès l'ouverture). Résultat: personne sur la promenade, un temps parfait et le calme du lac (hé oui, pas de vagues). Autant vous dire qu'on était au paradis.



Pour la petite histoire, les espèces de petits tas verts sur la photo ci-dessus sont des cacas d'oie, que Madeleine a pu voir de près puisqu'elle est tombée dedans...
Morte de fatigue, elle s'est endormie quelques instants plus tard et a malheureusement raté une bonne partie de la visite de l'aquarium le plus grand du monde !

Elle a quand même pu faire des "coucous" aux otaries et faire des "wha !" devant les dauphins. On est par ailleurs rassuré sur ses futures phobies, elle a fait un bisou à un requin marteau alors qu'il passait devant elle...
Elle n'a pas raté non plus le spectacle de l'aquarium ! Le plus gros concentré de culculterie jamais imaginé au monde. Je vous laisse en juger:






Vous aurez remarqué le jeu de mot de haut-vol dans l'intitulé du spectacle. Ça laisse présager du pire... Effectivement: 1h de spectacle pour 1min de dauphins, 30secs d'otaries, 2min de belugas, un minable vol d'aigle, et 5min de pingouins (forcément, ils vont pas vite pour traverser l'amphithéâtre) Le reste ?
Les aventures marines d'une fausse fille du public qui découvre une amulette fantastique, des jingles, des interviews, un chauffeur de salle, de la musique de film d'action (et/ou catastrophe), et pour finir un gros câlin d'une fausse maman du public à la fausse fille... No comment:

Saluons tout de même la prestation des pauvres employés qui ont dû se déguiser en pingouins, en fées, en otaries, et en dauphins. A ce niveau-là, pourquoi ne pas se passer des vrais animaux (mine de rien, ils sont vachement plus cher et aussi plus long à dresser)?

Heureusement, le week-end s'est finit en beauté au musée des Beaux-Arts de Chicago, (c'est le cas de le dire). Le bâtiment en lui-même est déjà magnifique, alors si vous rajoutez une salle Monet, une salle Cezanne, une salle Renoir, un Caillebotte et un Seurat grand format, c'est le summum !





(vous avez remarqué: Balzac veille au grain sur le musée !)



Et enfin, avant de reprendre l'avion, nous avons touché du doigt un haricot magique, un vrai, mais en inox. Ça doit porter chance aussi ! Surprenante œuvre d'art que cette cloud gate:



Et pour vous récompenser d'avoir tout lu, je mettrai un peu de neige dans le prochain article, promis.

Charade à tiroirs : Mon tout est ...

... la ville ou nous avons passé le week-end de Thanksgiving!

Mon premier déchiffre des caractères imprimés sur papier
Mon deuxième éructe
Mon troisième n'est pas rapide

On aurait pu aussi faire deviner mon tout avec:

Mon premier enlève
Mon deuxième mange avec la langue
Mon troisième regarde

Je n'ai pas d'autres idées pour mon premier et mon troisième, mais pour mon deuxième, j'ai aussi:

Mon deuxième tapine
Mon deuxième s'amuse
Mon deuxième subtilise le ballon

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la charade à tiroirs, rendez-vous sur Wikipedia.

Bon, si vous êtes assez nombreux à trouver vous aurez droit aux photos et à l'article !!

Charadement vôtre

samedi 7 novembre 2009

Decoupons des tranches dans le gâteau de la vie !

C'est bien la seule chose qui nous reste à faire étant donné notre peu d'assiduité à donner des petites nouvelles...

TRANCHE DE VIE No 1: Mi-saison à New-York

C'est LA meilleure saison pour profiter de cette ville. Pas trop chaud, pas trop froid et un ciel azur et lisse. Que rêver de mieux pour parfaire sa technique de marche ?





Un peu trop facile, n'est-il pas ? En tant que parents responsables de l'éducation de Madeleine, et la voyant progresser sans trop de difficultés, nous avons rajouté quelques contraintes : le sable et la marée montante ! Niark niark niark !


Mais c'était sans compter ses origines normandes ! Ses pieds sont probablement génétiquement adaptés au sable et son sens de l'équilibre programmé pour de tels milieux ! Quand à la marée montante, elle n'a eu qu'à regarder dédaigneusement la petite flaque monter vers ses pieds sans bouger un orteil... Grâce à son sens aigu de la mer, elle savait déjà que l'eau n'irait pas plus loin. Non... vraiment, pour Madeleine, le sable est avant tout une occasion de plus pour s'amuser (détruire les châteaux de sable de son papa)!



Autre tranchinette de vie, nos balades relaxantes du dimanche après-midi. Nous voici donc au Liberty State Park, face au bout de Manhattan, et derrière la statue de la liberté. Résultat une vue magnifique sur la skyline de NYC, ... en tout cas pour ceux qui mesurent plus de 3 pieds !



Notez que Madeleine est déjà fascinée par l'architecture : entre Jersey City à gauche et Manhattan à droite, elle ne sait plus où donner de la tête... Bon, j'extrapole un chouïa... En réalité, elle est concentrée sur l'arbuste du premier plan, mais ça viendra !



TRANCHE DE VIE No 2: Manger, on aime ça !

Après l'épisode "parents responsables, organisant bien l'éducation de leur fille", vient l'épisode "parents indignes"... La preuve en image, je vous laisse en juger:












En tous cas, on a bien rigolé, et les serveuses ne comprenaient pas vraiment pourquoi...
Bon... Redorons un peu notre blason. Il est bien entendu que la délicatesse et la finesse de la gastronomie française sont des composantes majeures de notre ligne éducative. La preuve, nous avons voulu faire gouter à Madeleine des viennoiseries. Seulement, les viennoiseries, ici, ils ne savent pas les faire ! Même le meilleur croissant de New York n'arrive pas à la cheville du croissant français de base. Nous avons donc du mettre la main à la pâte, et c'est peu de le dire !





Soyons honnêtes, ils auraient pu devenir les meilleurs croissants de toute la côte est des Etats-Unis, si seulement ... je ne m'étais pas trompé de levure ! Résultat: des tout petits croissants vachement denses... La honte. La prochaine fois ce sera meilleur, promis !

Et pour l'éducation de Madeleine, heureusement, il nous reste l'œnologie :



Ciao a tutti

mardi 3 novembre 2009

Allo la Terre, ici Utérus !

article de la chornique technico-obstetrico-spatiale

"Allo Utérus, on vous reçoit 5 sur 5."

Nous avons récemment installé sur notre chère Clarisse un récepteur parabolique de premier choix, modèle "bedon 2010" avec, bien entendu, l'option "ultra-sons". Quelle ne fut pas notre joie de le voir se mettre à fonctionner il y a quelques jours !
Dans un premier temps les messages en provenance d'Utérus n'étaient pas très clairs:

Mais nous avons appris à régler le récepteur et les messages se sont clarifiés:

Évidemment, pour les comprendre, il faut savoir parler l'Utérien... (et non pas Calviniste !). En voici une fidèle traduction:

Cher habitants de la planète Terre,
Profitez ! Savourez chaque instant de votre misérable vie tant qu'il en est encore temps !
Car la fin de votre tranquillité est proche !
Notre envoyé a été annoncé ! TREMBLEZ !
Il se chargera de combler vos moindres temps morts ! Il hachera vos nuits en tous petits morceaux ! Plus de pause lecture ! plus de serie TV du dimanche soir !
Son acolyte "Super-Madeleine" se chargera de remplir les rares moments de calme que vous pensiez vous être réservés !

Bref, la fin du monde...
Bon, il en faut un peu plus pour nous intimider. Et pour l'instant, nous ne prenons pas ces menaces au sérieux, forts de l'expérience du précédent envoyé d'Utérus, qui s'est révélé être un doux agneau silencieux, qu'on amadoue facilement avec de la nourriture et qui ne sait même pas lire un livre à l'endroit :


Atterrissage prévu fin Avril 2010...

dimanche 13 septembre 2009

Un condensé de la trève estivale

Chers lecteurs,

Un grand pardon à vous pour la pause prolongée que nous vous avons imposée. Vous êtes restés trop longtemps sans nouvelles et il est clair que, nous sachant entrainés dans la spirale infernale de la crise économique, vous nous avez surement imaginés bravant les ouragans, combattant les requins, luttant contre des nuées de criquets cannibales, ou bien cultivant nos propres légumes près d'une cabane sous l'autoroute, que sais-je encore !?

Rassurez-vous, la petite famille va bien et s'est même plutôt bonifiée durant ces quelques mois de silence...

Je parle bien sûr pour la composante bas-âge de notre pyramide familiale:

Oh mon dieu - vous exclamez-vous - que de changements ! Qu'a-t-il donc bien pu se passer ?

Répondons à vos interrogations, mais restons brefs, (car il n'y a pas que ça à faire quand même...) et passons les mois en revue:

Juin fut le mois des visites. Après Charlotte puis Guillaume et sa soeur, nous avons reçu ma soeur Claire et sa copine Camille, ainsi que François. Un bon bol d'air dans une ambiance malgré tout très bosseuse, puisque Juin correspond aussi au retour de Clarisse dans "mon tout":

- Parait-il que mon premier porte chance si on le touche...
- Mon deuxième mesure par l'unité la même quantité que 10 quintaux;
- Mon troisième est un magistrat romain parvenu au sommet;
- Mon quatrième est le son que produit un verre plutôt vide lorsqu'on le sonne;
- Mon cinquième est un ensemble de choses formant un tout.

Juillet a été un mois très rapide et assez pluvieux. La visite du frère de Clarisse nous a permis de tenir jusqu'aux premiers jours de nos vacances (les premières depuis le nouvel an !), en Aout.
C'est aussi en Juillet que Madeleine a fait ses vrai premiers pas. (A 16 mois, il était plus que temps...) Elle n'a cessé de galoper depuis, un vrai petit faon.

En aout, j'ai pu mettre à l'épreuve mon horloge interne en faisant un aller-retour New-York-Beyrouth et un aller New-York-Montélimar en l'espace d'une semaine. Les mécanismes ont tenu bon et nous avons pu profiter avec Madeleine d'une semaine bien reposante à Champ-de-Lin, lieudit de la maison de mes parents. Elle a pu y décourvir les joies de la piscine:

Celles de la dinette

et celles de la table française !


Les joies de faire à dada sur sa grand-mère:

Les joies de la randonnée sur le dos de papa:

et enfin, les joies de partager les jouets avec son cousin... (mais, alors, avec plaisir !)


Notez que nous avions lâchement abandonné Clarisse qui, soumise au régime des vacances américaines (c'est-à-dire qu'elle en a peu), nous a rejoints le week-end d'après pour une maigrelette semaine de vacances.

Au cours de laquelle nous avons mis le cap sur la Normandie pour assister au mariage de Clémence et Jean-Philippe. Notre ancre fut proprement jetée et a du toucher le fond à proximité d'une caisse de champagne, parce que je ne me souviens plus bien de ce qu'il s'est passé après...

Ah ! si ! Ils se marièrent car ils avaient déjà beaucoup d'enfants:

ah oui ! et aussi Madeleine était ravie de porter sa robe (qui est fort belle, d'ailleurs) :

Et Septembre est malheureusement arrivé trop vite, avec le retour à New-York.
Nous avons quand même profité des derniers jours de beau temps (à New-York, l'été s'arrête d'un coup à partir du "labor day", leur 1er mai à eux, férié également) pour aller visiter Washington ! Nous sommes allés serrer la papate à Barack, et s'enquérir de la santé de son chien présidentiel (le nombre et la couleur des crottes sur la pelouse de la maison blanche semble indiquer que tout va bien de ce côté-là...).



Notez que Madeleine a failli se faire enrôler de force dans la police du Capitole ! Il s'en est fallu de peu :
A bientôt pour de nouvelles aventures en photo, et (j'espère !) des vidéos passionnantes.